Faire du marketing c’est comme attirer une femme dans son lit (part 3)

By Francy Makanzu
Faire du marketing c’est comme attirer une femme dans son lit (part 3)

Nous sommes arrivés à la 3ème et dernière partie de notre série consacrée au fait que Faire du marketing c’est comme attirer une femme dans son lit.

Ici nous parlerons des étapes qui viennent après celle de la notoriété, de l’engagement et de la souscription dont nous avons parlé dans  la 1ère partie, et celles de la conversion et de l’excitation que nous avons évoquées dans la 2ème partie.  Nous allons voir maintenant les dernières étapes qui vont amener notre séducteur à conclure et avoir sa belle dans son lit (du moins nous le lui souhaitons).

C’est lors de l’étape de l’excitation que notre entreprise compte obtenir du client les 200 dollars qu’il a toujours visés dès le début. Car de la même manière que la fille pourrait se dire : «  si Bryan (c’est en fait le prénom de notre séducteur) réalise tout ce qu'il m'a promis, s'il m'amène vraiment dans ce restaurant, je pense que je pourrais lui accorder de coucher avec moi », de la même manière notre client est prêt à payer les 200 dollars qu’on lui demande les yeux pleins des promesses faites par nos marketteurs. 

Alors, nous passons à une dernière étape que j'aimerais ajouter : celle de la fidélisation. Lorsque notre séducteur a eu la fille pour la première fois, il voudrait être désormais la seule personne avec qui elle aurait envie d’aller au lit. Mais l’avantage cette fois-ci, c’est que le mec n’aura plus besoin de l’amener chaque fois dans ce restaurant chic pour l’avoir dans son lit. Il ne sera plus obligé de sortir chaque fois le grand jeu car une habitude va juste se créer entr’eux. 

En marketing, le but ultime de l’entreprise, c’est que le client qui a acheté une fois, puisse revenir à chaque fois qu’il aura envie de répondre à son besoin. Ça coute moins de fidéliser un client existant que d’en attirer un totalement nouveau (comme ça demande moins d’effort de mettre dans son lit une fille qu’on a déjà pécho plutôt qu’une nouvelle) . 

Mais pour terminer, j’aimerais faire remarquer que les femmes ne doivent pas se sentir chosifiées dans mon exemple car si on regarde bien, une femme aussi est bien capable d’attirer un homme. Si elle trouve que le garçon qui lui fait la cour est un bon parti, elle va aussi suivre les mêmes étapes pour gagner quelque chose de lui : elle se fait connaître, passe aussi par l'étape de l'engagement en créant ou en alimentant la conversation avec le monsieur, elle prend aussi les coordonnées du monsieur pour continuer à converser avec lui, elle le fait aussi passer par l’étape de l’excitation en lui promettant de l’amener un jour au 7ème ciel (s’il est sage), elle voudra aussi rendre le rendez-vous du grand jeu aussi mémorable pour le garçon que pour elle… pour aussi finir par le fidéliser… jusqu’au mariage !

Voilà un peu comment je comprends le processus marketing et j’espère que cette allégorie vous aura aidé aussi à mieux le saisir. 

En fin de compte, je dirais donc que le processus marketing est comme un bon vieux processus de mariage avec le client où ce dernier vous jure fidélité et vous faites de votre mieux pour toujours le satisfaire. 

Je suis curieux de savoir ce que vous pensez de ma comparaison. Faites-moi savoir dans vos commentaires si vous approuvez, si vous n’êtes pas d’accord ou même si vous pensez avoir une meilleure comparaison à proposer…

Ceci est la 3ème et dernière partie d'une série :

Lire la 1ère partie

Lire la 2ème partie